Batterie
La batterie constitue l'élément
technique le plus important d'une trottinette. C’est elle qui alimente le
moteur et détermine l'autonomie de la trottinette pour une utilisation donnée. En
effet, au même titre que pour les vélos électriques, la capacité de la batterie d’une trottinette électrique
détermine le niveau d’autonomie que vous procurera votre trottinette
électrique. C’est pourquoi en connaître l’ampérage et la tension est crucial
pour faire votre choix en fonction de vos besoins. La batterie se caractérise
par sa tension et sa capacité / intensité.
On trouve majoritairement des
batteries au lithium-ion (Li-ion), plébiscitées pour leur légèreté, leur
facilité d’installation et leur autonomie. Cela dit, il existe également des
batteries au plomb, un peu moins avantageuses notamment du fait de leur poids.
Moteur
Placé dans la roue arrière ou avant,
le moteur est un élément phare de la trottinette électrique. La puissance du
moteur, exprimée en Watts, vous informe quant au confort d'utilisation de la
trottinette. Plus elle est élevée, plus grande sera la facilité avec laquelle
vous gravirez les pentes à intensité égale, et les reprises seront plus
franches.
Freins
Les trottinettes électriques sont
plus rapides que les modèles
classiques. Parce qu’elles sont en capacité d’atteindre les 25 km/h, un système
de freinage suffisamment efficace est requis. Sur ce moyen de
locomotion, il existe plusieurs types de systèmes de freinage dont le frein à
pied, le frein à tambour ou encore le frein à disque.
Commande d'accélération
La commande d’accélération permet, comme son nom le laisse entendre,
d’augmenter la vitesse à bord. Elle
se présente sous la forme d’une gâchette qui, lorsqu’actionnée, fait accélérer
votre trottinette électrique jusqu’à atteindre la vitesse voulue.
Roues et amortisseurs
Plus les roues sont grandes,
plus la trottinette est aisée à manier. En effet, il est bon de savoir qu’à
grande vitesse, de petites roues peuvent rendre la trottinette instable, et
sujette aux gros écarts lors de petits mouvements sur le guidon ou sur chaussée
déformée. En dessous de 8 pouces, la stabilité n'est assurée que sur sol
ultra plat. La vigilance est donc de mise.
Quant aux amortisseurs, ils sont
gage de confort. Et ce plus particulièrement sur les trottinettes pourvues de roues
pleines. Avec des roues gonflables, s’ils ajoutent un léger plus, les
amortisseurs n’apparaissent pas pour autant indispensables.
Comment fonctionne une trottinette électrique ?
En bref, une trottinette électrique fonctionne de la façon suivante : pour
démarrer, il faut presser la gâchette d’accélération pour enclencher le moteur qui entraîne une roue. Enfin, celle-ci fait avancer la trottinette en frottant le
sol. À noter qu’au démarrage, certains modèles de trottinettes requièrent du
conducteur qu’il prenne appui sur l’un
de ses pieds pour élancer le véhicule.
Une fois en route, il convient de
comprendre le fonctionnement du système
de freinage. Celui-ci diverge d’un modèle de trottinette à l’autre.
Globalement,
pour freiner son véhicule, il faut actionner une poignée qui serre
l’axe de la roue, en tirant sur un câble, et contraint le véhicule à ralentir
jusqu’à l’arrêt. Pour tout comprendre, sachez que les différents systèmes de
freinage pouvant équiper une trottinette électrique sont les suivants :
·
Frein au pied : Simple et efficace, le
frein au pied s’enclenche très facilement, en appuyant sur le garde boue arrière
·
Frein à tambour ou à disque
: Intégré à l’une des roues, il permet à la trottinette électrique de freiner
de façon efficace en actionnant une gâchette localisée sur le guidon.
·
Frein moteur : Également enclenchable par
le biais d’une gâchette sur le guidon, le frein moteur (aussi appelé frein électrique) est très courant.
Cependant, il n’est pas suffisant à lui seul pour arrêter le véhicule et doit
donc venir en complément d’un autre système.
Un point sur la législation relative aux trottinettes électriques
Pour finir, on vous informe sur la législation en vigueur pour les
trottinettes électriques. En effet, ces véhicules disposent depuis peu d'une
réglementation qui leur est propre, à travers l'acronyme EDPM. En voici la
définition et ce que cette réglementation impose :
EDPM (Engin de Déplacement
Personnel Motorisé) :
C'est
un véhicule sans place assise, conçu et construit pour le déplacement d’une
seule personne et dépourvu de tout aménagement spécial destiné au transport de
marchandises, équipé d’un moteur non
thermique ou d’une assistance non-thermique, et dont la vitesse maximale par
construction est strictement supérieure à 6 km/h et ne dépasse pas 25 km/h.
Dans la pratique, voici les règles générales à respecter :
La conduite d’un EDPM est interdite aux enfants de moins de 12 ans. Il
est interdit d’être plusieurs sur un EDPM, c’est en effet un engin à usage
exclusivement personnel. Aussi, ces engins doivent être assurés par le biais
d'un contrat de responsabilité civile adapté, ou d'un contrat spécifique.
·
En agglomération, ils ont l’obligation de
circuler sur les pistes et bandes cyclables lorsqu’il y en a. A défaut, ils
peuvent circuler sur les routes dont la vitesse maximale autorisée est
inférieure ou égale à 50 km/h, avec interdiction de circuler sur les trottoirs.
·
Hors agglomération, leur circulation est
autorisée uniquement sur les pistes cyclables ou sur voies vertes.
Les EDPM ont la possibilité d'être garés sur les trottoirs, mais sans
gêner la circulation des piétons afin de garantir leur sécurité.
Enfin, comme avec tout véhicule, il est interdit de conduire sous
l’influence de l’alcool ou de stupéfiants, d’utiliser un téléphone tenu en
main, ou de porter à l'oreille des écouteurs ou tout appareil capable d’émettre
du son.
Les équipements personnels :
En agglomération ou hors agglomération, le port du casque n’est pas
obligatoire mais fortement recommandé. De nuit, ou de jour par visibilité
insuffisante, les conducteurs doivent porter un vêtement ou un équipement
rétroréfléchissant (par exemple un gilet ou un brassard).
Dérogations prévues :
·
En agglomération : le maire pourra
déroger aux règles de circulation générales prévues par le décret, comme par
exemple autoriser la circulation sur certains trottoirs à l’allure du pas.
·
Hors agglomération : l’autorité investie
du pouvoir de police pourra autoriser les EDPM à rouler sur certaines portions
d’une route dont la vitesse maximum est inférieure ou égale à 80km/h, si l’état
et le profil de la chaussée ainsi que les conditions de trafic le permettent.
Dans ce cas, le port du casque, d’un gilet ou d’un équipement
rétroréfléchissant deviennent
obligatoires.
Le fonctionnement des
trottinettes électroniques n’a désormais plus aucun secret pour vous. Vous
l’aurez compris : l’utilisation de ce moyen de locomotion est très
accessible. Voilà encore une bonne raison de choisir la trottinette électrique pour vos déplacements
courants !